mercredi 30 juin 2010

The Wrestler // Darren Aronofsky



The Wrestler est avant tout une mise en abime sur la résurrection.

Celle du réalisateur, Darren Aronofsky, qui après un départ foudroyant (Pi, Requiem for a Dream), a bien failli se noyer dans un naufrage public et artistique avec The Fountain, sorte de Highlander métaphysico-romantique.

Celle de l'acteur principal, Mickey Rourke, star déchue des années 80 (L'Année du dragon - somptueux-, 9 semaines et demi...), égaré dans les addictions et les mauvais films, abîmé par une reconversion ratée dans la boxe.

Avec The Wrestler, Lion d'Or au Festival de Venise 2008, les deux hommes réussissent un joli come-back.

La résurrection est aussi le thème central du scénario, qui conte l'histoire d'un catcheur vieillissant, Randy Robinson, victime d'une crise cardiaque qui manque de l'achever.

Comme Mickey Rourke, le champion a connu son heure de gloire dans les années 80, à une époque où le catch ne devait pas être un sport business aussi médiatisé et lucratif qu'aujourd'hui.

Loin des shows de la WWE, The Wrestler nous plonge dans une Amérique industrielle, prolétarienne, tendance "Rusty Bell", entre clubs de strip tease, supermarchés Wall Mart et combats de seconde zone.

Aronofsky nous avait ébloui par sa virtuosité technique dans ses premiers films (d'aucuns raillaient un manque de fonds).
Il surprend ici par une forme et une structure très simple, aux confins du documentaire (les scènes de préparation des combats dans les vestiaires) ou du réalisme social (la fameuse séquence d'ouverture en référence au Rosetta des frères Dardenne, les décors, la caméra tremblante...), en parfaite résonance avec un scénario également très épuré. 

Le film évite les pièges du mélodrame larmoyant par un humour omniprésent et un absolu respect pour son personnage principal qui reste debout, digne, fier, sans pour autant éluder les figures imposées du genre (l'histoire d'amour avec la strip teaseuse, les retrouvailles avec la fille égarée).

Le tout est enveloppé dans une bande son parcimonieuse, tour à tour planante , hystérique ou incarnée par Bruce Springsteen.

Intéressant.

Film américain de Darren Aronofsky, avec Mickey Rourke, Marisa Tomei, Evan Rachel Wood. (1 h 55.)


Bande annonce :

samedi 26 juin 2010

3 nouveaux endroits à Paris

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Sofitel Paris Le Faubourg





Sofitel Paris Le Faubourg offre 17 nouvelles Suites Collection et l'Appartement Couture (100 m2), réalisés par le décorateur Didier Gomez.

Suite Collection : àpd 695 EUR la nuit
Flat Couture : àpd 2200 EUR la nuit

Restaurant Ralph Lauren St Germain


Le nouveau vaisseau Ralph Lauren au coeur de Saint-Germain accueille en plus de la boutique un restaurant avec terrasse.

Ralph Lauren, 173, bd. St Germain.


Restaurant Le Kong (Kenzo)


Le Kong, restaurant signé Starck de la Maison Kenzo propose une terrasse, une galerie d'art et un fumoir.

Le Kong, 1 rue du Pont-Neuf.

dimanche 20 juin 2010

Private Art Kirchberg


Le dimanche 26 septembre 2010, à l'occasion de la 4ème édition de "Private Art Kirchberg", 11 sociétés et institutions localisées sur le Plateau du Kirchberg inviteront le public à découvrir leurs collections d'art.

Le public aura accès aux collections (peintures, photographies), locaux et jardins de 13h à 19h.
Le programme comprend des visites guidées de collections normalement réservées exclusivement aux employés des différentes compagnies.

Cette 4ème édition voit l'arrivée d'un nouveau participant, Allen & Overy Luxembourg, et le retour de la Banque Européenne d'Investissement et du Fonds de Kirchberg, qui avaient pris part à la première édition.

http://www.artkirchberg.lu

Les 11 participants sont :

Allen & Overy Luxembourg
Arendt & Medernach
Banque LBLux
BGL BNP Paribas
Clearstream / Deutsche Börse Group
DekaBank Luxembourg
Deutsche Bank Luxembourg S.A.
European Investment Bank
Fonds de Kirchberg
KNEIP
UniCredit Luxembourg

jeudi 17 juin 2010

Dust // Olivier Valsecchi

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Etonnante série photographie d'Olivier Valsecchi, Grand Prix de Photographie 2009 de l'ETPA de Toulouse.

Biblique, onirique et poétique.


vendredi 11 juin 2010

Underwater Base Jump

Plus fort que le Grand Bleu et le clip de Bliss réunis, la superbe vidéo de Guillaume Néry, recordman du monde d'apnée.

dimanche 6 juin 2010

Copie conforme (2010)

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Synopsis

C’est l’histoire d’une rencontre entre un homme et une femme, dans un petit village italien du sud de la Toscane. L’homme est un écrivain anglais qui vient donner une conférence; la femme, une galeriste française. C’est une histoire universelle, qui pourrait arriver à n’importe qui et n’importe où. 
Juilette Binoche a remporté pour ce film le Prix d'Interprétation Féminine au 63ème Festival de Cannes.

Mon avis

Après une introduction plutôt agréable et élégante (très bonne scène entre Juliette Binoche et son fils au fast food), j'ai cru sombrer dans un profond coma devant tant d'inaction et de discours creux sur les mérites comparés entre l'original et la copie (la longue scène de la voiture).

Quand Kiarostami passe à la seconde partie du film pour illustrer les rasantes théories exposées précédemment, le film prend une tournure beaucoup plus intéressante.
Le faux couple, improvisé par Juliette Binoche (remarquable) et William Shimell, se révèle autant et plus qu'un vrai couple, en déballant toutes les rancoeurs accumulées au bout de 15 ans de vie (plus ou moins) commune. 
Tant et si vrai que tous les personnages rencontrés (les jeunes mariés, la tenancière de bistrot, les retraités...) les prennent pour un couple authentique.

Comme dans la vie, c'est surtout de la femme que viennent les reproches. Juliette Binoche est un  procureur implacable de ce mariage en dénonçant les grands manques et les petits détails cruels qui minent leur union.

Mais la violence des reproches est à la mesure de son espoir de sauver leur union, jusqu'à la chambre où ils passèrent leur nuit de noces imaginaires.

L'homme se défend maladroitement, se retranche dans froideur, et finit par abdiquer.

Les propos fades sur l'art contemporain sont remplacés par des phrases très justes qui résonnent comme un écho pour tout homme marié depuis quelques années...

Kiarostami réussit donc sa démonstration, c'est notre regard de spectateur qui finit par donner plus de valeur à ce couple qu'à un original.

Bande annonce :

Harvey Milk (2009)



Synopsis

L’histoire vraie de Harvey Milk, le premier homme politique gay qui fut assassiné à San Francisco dans les années 70 pour s’être battu pour la tolérance et l’intégration des communautés gay...

Mon avis 

Le biopic de Gus Van Sant sur Harvey Milk, premier homme politique ouvertement homosexuel ayant accédé à un poste électoral, est un bon film sur la cause gay : il est impossible de sortir de la projection sans se placer de son côté.

Mais c'est avant tout l'histoire de la trajectoire d'un homme, qui décide de rompre à 40 ans à la prison de son "placard", et suit son petit ami à San Francisco, en passe de devenir la capitale homosexuelle des années 70.
Le film retrace son ouverture, la prise de conscience de son charisme, son apprentissage des tactiques politiques (la diversion de l'opération anti-crottes de chien est un délice), des alliances pragmatiques, pour faire gagner sa cause.

D'un autre côté, le scénario aborde la face privée du personnage et en particulier les sacrifices imposés par un engagement politique passionné. Harvey Milk rejoint ici la norme des hommes politiques.

Sur la forme, Gus Van Sant signe un film plutôt conventionnel avec quelques belles scènes (la confrontation entre Harvey et son futur assassin dans une antichambre rouge-sang) et des références constantes à l'opéra tragique... jusqu'à la scène finale.

Sean Penn est magistral.

Bande annonce :

mardi 1 juin 2010

Adagio for Strings (William Orbit version)

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Un classique de la trance.

Que de souvenirs, que d'émotion...

Titre innovant pour l'époque et qui évoque immanquablement Platoon.

Repris depuis un peu partout en moins bien (forcément c'était mieux avant ;-)

Insomnia (Faithless)

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Encore un peu de musique.

Parmi toutes les musiques cultes qui ont bercé notre jeune vie d'adulte, j'ai une prédilection pour le surpuissant, le psychédélique et poétique Insomnia de Faithless.

Ca s'écoute normalement en sortant de boîte, entre le jour et la nuit, à la puissance maximale et les vitres ouvertes en voiture.

Je ne vois pas comment on peut ne pas aimer ça.

Même le clip assure.

Muscle Museum - US Mix (Muse)

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Je suis très fan de Muscle Museum, surtout dans cette version US Mix.

Malheureusement, la vidéo n'est pas intégrable... il faut cliquer!

Sinon, il y a toujours le clip officiel (très bon) :

Grand Ardèche (Louis Latour)


 Toujours chez nos amis suisses (décidément merci), découverte d'un étonnant et excellent Chardonnay ardèchois (comme mon épouse, non moins étonnante et excellente), proposé par la maison Louis Latour.

"D'une couleur jaune vert, le Grand Ardèche 2007 a un nez très fin au caractère vanillé. La bouche offre de très subtiles notes d'épices et de vanile. Vin très puissant et gras."